In the mood for l'amour

Comme le dit Claire Denamur dans sa chanson, je suis « in the mood for l’amour » aujourd’hui. Mais chacun sa version de l’amour, et vous allez le voir, la mienne n’est pas si commune. Voilà un petit article qui risque de dénoter...
J’ai connu pendant 5 ans (presque ¼ de ma vie !) 2-3 grandes histoires d’amour, sans véritables périodes intermédiaires, jusqu’à il y a trois ans, où tout ça s’est terminé. Après ma dernière longue relation, j’étais partagée entre deux émotions : celle d’être perdue, sans repères, et celle d’être « enfin » libre. Je n’avais plus éprouvé cela depuis très longtemps, peut-être même était-ce la première fois. Deux options s’ouvraient à moi : m’engouffrer dans une nouvelle aventure amoureuse, ou prendre une pause, quelques instants, rester seule.

J’ai donc choisi le répit, et celui-ci s’est prolongé en de longues années, mais pourquoi ? En fait, simplement j’y ai pris goût ! Bien sûr, j’ai fait des rencontres, j’ai passé de bons moments d’amour ou d’affection, mais des épisodes sans grande importance dans ma vie, simplement.

Peu comprennent que je ne vois aucun côté négatif au célibat. C’est pour ces personnes-là, mais aussi pour les personnes qui ont le même ressenti que moi, que je partage ici les raisons de ce choix :

Without landmarks, several landmarks

Lorsqu’on a pas de repères, on ne risque pas de les perdre. Je n’ai plus un seul pilier sur lequel me reposer, mais plusieurs : mes amis et ma famille. Ils sont là pour moi, mais mon bonheur et mon malheur ne reposent pas sur une seule personne ni sur plusieurs, ils ne dépendent que de moi.

Live, limitless

Rien dans ma vie ne dépend de quelqu’un. Mes semaines et mes weekends ne sont pas conditionnés par des événements liés à « lui ». Mais bien plus que mon planning, mes comportements et attitudes, mes humeurs, mes pensées sont émancipées de tout jugement de valeur d’une tierce personne. Je fais ma vie, je fais ce que je veux.

More time

J’ai le temps de faire beaucoup plus de choses. Plus de temps pour moi, pour ce que j’aime faire, pour mes études, pour mon entourage. Là où en couple on consacre plusieurs heures à une seule personne, en célibat on le consacre à plusieurs, ou à soi.


More zen

Pas de bien-aimé, pas de prises de têtes. Je ne parle pas seulement des disputes, qui peuvent durer quelques minutes à des mois, des mauvaises passes, des déceptions, trahisons, mensonges et j’en passe. Je songe à plus encore : plus besoin de réfléchir à quoi lui offrir aux fêtes, plus besoin de dépenser son énergie à lui prouver qu’on l’aime, plus d’innombrables messages ou appels auxquels répondre.

Love, love, love

Alors oui, parce que je ne peux pas faire cet article sans répondre à la critique principale qu’on peut se faire face à mon raisonnement : « Et l’amour alors ? ». Bien-sûr, je ne suis pas de glace, j’ai besoin d’un amour qui va au-delà de l’amitié ou du lien familial. J’en ressens l’envie, mais de temps à autres seulement. Je ne suis pas en permanence en train de penser au prince charmant, cela ne signifie pas que je n’aimerai plus jamais. Pendant ces quelques années, j’ai aimé d’amour, et j’aimerai encore. Simplement, je n’ai pas envie que cet amour porté à une seule personne soit essentiel, principal, maître de ma vie.
Je ne suis pas « contre » l’amour, je suis très heureuse de savoir mes proches comblés par l’amour de leur tendre, mais je voudrais mettre en évidence qu’il ne faut pas voir la liaison amoureuse d’une seule manière, chaque personne à son histoire, ses besoins, sa façon de penser et de raisonner. Si tu as aussi envie de partager ton ressenti, ta manière de voir les choses, n’hésite pas à laisser un commentaire !







À toutes mes copines qui essayent de me caser, with love.
Nadège.

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